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VOUS ÊTES ENTRÉ DANS LA VIE PERSONNELLE DU RÉDACTEUR.
Il est encore temps de faire demi-tour en cliquant sur un autre sujet !
Mais non, ce n'est pas un Ego trip! Cette chronologie est un outil d'identification
à l'intention d'anciennes connaissances que j'espère retrouver par l'Internet.
Mes parents me disaient que je n'étais pas souriant. Forcément, pendant la génération du «Dis bonjour à la dame!», on n'avait pas tellement le choix des initiatives. «Et ça vous a fait du bien d'en parler?» comme disait mon élève Ruth Dufresne. En tout cas estimez vous privilégié de pouvoir examiner cette galerie qui ne sort pas souvent de l'album de famille.Ce que j'adore :
- Les gens qui ont le sens de l'humour.
- Henri Salvador. Raymond Devos. Mermoz. Roy Orbison. Ray Charles. Thalassa et son équipe. La feue reine-mère.
- La vraie marmelade d'oranges anglaise. La Robertson, par exemple.
- Toutes les sortes de tartes au sucre. Le vrai café avec rien que du café.
- Les vins de Bordeaux (mais pas forcément avec de la tarte au sucre).
- Un bon gigot d'agneau de Nouvelle-Zélande (exempt de tremblante, mais avec des flageolets).
"The power of accurate observation is called cynicismCe que je déteste :
by those who have not got it."
- George Bernard Shaw
Ce qui me fait rigoler :
- À la TV, les programmes où il n'y a que des plans qui ne doivent pas durer plus d'une seconde (pour garder l'attention des drogués au Ritalin). Les "spektak" musicaux ou autrement "artistiques" qui seraient à peu près totalement vides s'il n'y avait pas d'incessantes animations de projecteurs en arrière plan.
- Les vieux qui, une fois servis, cherchent leur monnaie pendant 5 minutes et partent brusquement du comptoir à reculons sans regarder derrière eux.
- Le temps des cathédraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaales.
- Les anxieuses qui donnent systématiquement un coup de volant à gauche avant de tourner à droite... (et l'inverse).
- Les colons qui seraient humiliés de marquer vraiment un arrêt obligatoire ou d'utiliser leur clignotant (traduction pour les colons: leur "flasher").
- Au pays des aRéoports et des étiquettes marquées « tarte au fraise », entrer dans un commerce et me faire dire par des "francophones": « Avez-vous été répondu ? » ou en sortir en me faisant demander : « Avez-vous trouvé tout ce que vous avez de besoin? »
- Les minorités qui veulent imposer à la majorité, par du lobbying ou par la tyranie politiquement correcte de la pensée unique, ce qu'on devrait penser, aimer, préférer et tolérer pour notre mode de vie actuel ou pour notre descendance.
- La tourtière.
- Les jeunes qui attendent l'ascenseur (en s'appuyant au mur) pour descendre d'un étage.
- Le PéQu, mais c'est parce que j'ai pas compris leur message.
- Raymond Devos, Sol, et l'infinie diversité des physionomies et expressions faciales de Gilles Duceppe.
- Les gens qui n'ont pas le sens de l'humour.
- La sacro-sainte tourtière à Noël, au jour de l'an, à la fête de Matante, à Pâques, à la Trinité, et toutes les fois qu'il y a un rassemblement de plus de 3 personnes. Aucune possibilité de diversifier et faire progresser la gastronomie. D'ailleurs 'faut vraiment rien connaître à la viande pour lui faire subir un sort pareil... Ou avoir bouffé toute sa vie à l'anglaise, ce qui revient au même.
Études élémentaires: voyez de jolies photos d'époque du Cours privé Chanez, rue de Picpus, Paris 12ème. On y étudiait intensivement: français, calcul, et musique. Je n'étais pas encore nul en maths, mais j'avais déjà soif tout le temps. La directrice, Mme Chanez, et son bras droit Mme Sauty, avaient plus que la vocation de l'enseignement, elles le vivaient comme un sacerdoce. Je leur dois d'abord ma préférence du travail bien fait, bien fini, dans toute la mesure du possible. Ensuite, mon orientation vers la musique.
Études secondaires: Lycée Charlemagne, Paris 4ème. Cours classique, puis scientifique. Après quelques mois fructueux d'algèbre, je deviens nul en maths, cours pendant lequel j'acquiers la faculté qui m'orientera vers l'enseignement: la patience. Meilleur souvenir de cette époque: les deux mois de vacances annuelles à Fort-Mahon-Plage, dans la Somme.
Études supérieures: concours national d'entrée au "Centre National de Préparation au C.A.E.M." (hébergé dans les locaux du Lycée La Fontaine, pour préparer le CAPES en musique). Sortie également sur concours national. C'était comme au service militaire, mais en mieux: 30 camarades de promotion, mâles et surtout femelles, venant de tous les coins de France.
Autres études en musique: piano, violon (surtout pour savoir comment ça marche et pour embêter les voisins), et principalement écriture musicale, Conservatoire du 12ème arrondissement de Paris, Conservatoire de Québec, Conservatoire de Montréal, Académie internationale d'été de Nice.
Profession: professeur d'écritures et matières théoriques, Conservatoire de musique du Québec à Saguenay. Je suis venu m'établir au Saguenay, même si je ne peux pas prouver que j'ai une ou deux grand-mères dans les cimetières régionaux, parce que le travail qu'on m'y proposait était à plein temps. Et aussi parce que le site est au moins aussi attirant que Montréal-Nord, Marseille-Nord ou Les Minguettes, jugez-en :
Autres occupations, hobbies :
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Raymond Arveiller (1914-1997) en 1958 avec une de ses classes de 3e classique au Lycée Charlemagne (photo coll. Copains d'avant) DR. |